Tests DXO du Nikon D800 et comparatif avec les D4, D3, D700 et D300. Rendu en hauts Iso (25600) et dynamique superlative. (MAJ : 23/03/2012)
Conçu pour marquer son époque, le Nikon D800 est un boitier reflex de la gamme professionnelle Nikon fabriquée au japon. Il allie photo très haute définition et vidéo. La petite révolution tient dans une dynamique d’image (capacité à restituer des détails dans les images fortement contrastées) encore jamais atteinte.
Avec 36MP la qualité photographique est comparable à ce qu’on obtient en moyen format ou à la chambre à condition d’équiper le boitier d’optiques conséquentes et de le poser sur pied, (ou d’augmenter la vitesse de prise de vue). Le moindre micro mouvement, influe sur la netteté de l’image visualisée à 100%, re-cadrée ou imprimée en très grand format.
Au programme de cet article : les tests comparatifs du DXO lab, des crops (portions d’images à 100%) des d700 d800 en hauts isos puis les vidéos de Sandro réalisées pour Nikon.
Test du Nikon D800 : mesures DXO mark
Le labo DXO a publié les tests du Nikon D800, que j’ai pu vérifier sur le terrain. Ce reflex à capteur plein format de 36,6 MP fait très fort puisqu’il surpasse de loin en dynamique et rendu des couleurs les Nikon D4 et D3 et tous les appareils des générations précédentes, toutes marques confondues.
En hauts ISO, il se place juste au dessous du Nikon D4.
Comparatif Nikon D800, D700, D300
L’évolution est flagrante et donne le ton pour les 5 prochaines années, la qualité d’image s’approchant de la vision humaine. Cette hausse qualitative se répercute progressivement sur les reflex d’entrée de gamme, après l’euphorie provoquée par la sortie du D800, Nikon à sortit un boitier un peu plus light et d’avantage grand publique (2000€ tout de même à sa sortie) le Nikon D600, fabriqué en Thaïlande et dont les premières séries ont eu des rappels.
Nikon D800 et D700 : comparatifs hauts iso (25600)
(Je voulais citer la source des ces clichés mais j’ai vidé mon historique.) Photo prise dans une boutique, l’auteur avait son D700 avec lui. Il n’a pas appliqué de traitement de réduction du bruit ni d’accentuation, les nef sont juste importés dans lightroom 4.
La résolution du capteur permet de gagner en finesse, rendant exploitables de telles sensibilités, les iso inférieurs sont bien entendu meilleurs.
Nikon D800 les contraintes de la Vidéo sur un reflex
La vidéo est une discipline à part entière qui impose des contraintes techniques, telles que l’emploi systématique d’un trépied stable équipé d’une rotule vidéo permettant des mouvements fluides, faute de quoi le vidéaste est condamné aux plans fixes.
Le making of de Joy of ride, montre un Nikon D800 monté sur un stabilisateur permettant des prises de vue à main levée. Tous ces accessoires professionnels sont extrêmement pointus et leur prix élevé.
Aussi performant soit-il, le D800 reste un appareil photo, ça n’est pas une caméra professionnelle et à moins de l’équiper avec un pied et une rotule vidéo de très haute qualité, il sera quasi impossible d’obtenir des mouvements fluides.
Détails techniques
- Support de la vidéo HD 1080p à 30 images secondes en 16/9 HD, format FX ou DX
- Un port SD card complète le port CF
- Nikon a ajouté au D800 une prise micro et une prise casque pour contrôler le son.
- Un suivi de l’autofocus en mode vidéo, fonction qui manquait aux reflex.
Tarifs public lors de la sortie du D800 en 2012.
Le Nikon D800 à commencé sa carrière à 2900€ (tarif correspondant au D700 au début de sa carrière) et 2300€ un an plus tard, pour la version standard, si Nikon poursuit sa politique habituelle, ce prix ne devrait plus trop évoluer.
D800E
Le Nikon D800E à débuté sa carrière à 3200€, il est réservé à un public très exigeant (plutôt orienté paysages) capable de gérer les contraintes techniques et risques de moiré qu’impose l’absence de filtre passe bas. En gros les images sont lun peu plus plus détaillées lorsque vues à 100%.
Nikon D800 : ergonomie et compatibilité
Le Nikon D800 embarque de nouvelles batteries (identiques au D7000) et un nouveau grip conséquent à l’évolution du design du boitier.
L’ergonomie est propre à la gamme pro Nikon, les utilisateurs de D300, D300s, D700 (voir de D3, D3s, D4) ne seront pas dépaysés, quelques menues améliorations (bouton de live view, bouton vidéo près du déclencheur).
Paradoxe du monde de la photo pour doser d’un boitier « simple » avec un accès rapide aux fonctions de base, il faut viser les gammes expert et pro.
Nikon D800 et marché de l’occasion
La sortie d’un boitier marquant un écart qualitatif aussi énorme avec les générations précédentes entraîne un afflux d’anciens boitiers reflex sur le marché de l’occasion.
Ainsi des appareils pro tels que le Nikon D300 se retrouvent accessibles à l’amateur pour le prix d’un appareil compact.
Conclusion, pronostic pour le Nikon D900 et le D5
Nikon frappe très fort, ce boitier marque un palier historique de l’ère de la photo numérique, son succès ne fait aucun doute et donne le « la » pour les prochaines années.
Que pourrait posséder de plus un Nikon D900 ou un Nikon D5?
La même chose que les boitiers actuels, pour le tiers de leur poids.
La qualité technique de la photo pro a atteint son apogée, reste à diminuer l’encombrement et le poids des appareils.
Infos sur le D800 et Nikon
- Voir la page dédiée du site officiel de Nikon (fr), qui présente également au D800E
- La brochure Brochure commerciale des nikon d800, d800E (PDF) est également très parlante.
- Page wikipedia de Nikon
- Test DXO Mark du Nikon D800
Liens photo pratiques
- Le précurseur (en 2009) : le canon 5D mark II
- Vidéos réalisées avec un 5D Mark II : article sur coolriders.org
- DXO Lab (tests comparatifs des performances des Appareils Photos Numériques)
- Adobe lightroom (l’incontournable labo numérique / gestionnaire de photos d’adobe)
- Chasseur d’images : une référence en test de matos photo
Note : cet article fut publié mi-2009 sous forme de pronostique sur un hypothétique nikon D800, d’où le ton des 1er commentaires d’époque.
Qu’il me soit permis d’énoncer ici mes attentes de photographe. Plutôt que de disposer d’un mode vidéo, complètement inutile de mon point de vue d’utilisateur, je préfèrerais, pour le même tarif, que Nikon mette l’accent sur la vitesse, et ce, à un double niveau :
1) La capacité du buffer et la vitesse du traitement de l’image, dont j’aimerais qu’elles égalent, ou même dépassent, celles du D3s.
2) Le nombre d’image par seconde, dont j’aimerais qu’il atteigne le chiffre de 10. En effet, l’intérêt d’acheter un réflex numérique autofocus est de pouvoir faire des photos de sport au téléobjectif (avec compatibilité du boîtier avec les anciennes optiques AI-S de la marque). Pour les photos de paysage, mon Leica M8, léger et incroyablement performant quant à la qualité des images produites, me suffit amplement et même me convient mieux (moins lourd + doté d’optiques extraordinaires).
3) Que Nikon fasse enfin un effort sur la qualité de ses objectifs de manière à rattraper Canon et, si cela est possible, Leica. Car il ne sert à rien de fabriquer les meilleurs boîtiers du monde si l’on n’a aucune optique vraiment valable à y monter.
Ces trois revendications me paraissent beaucoup plus importantes à satisfaire que la présence d’un mode vidéo équivalent à celui du Canon 5D mark II.
Bien cordialement.
Bonjour,
En matière de matériel, tout est fonction des besoins et aspirations de chacun.
VITESSE
Vos attentes en matière de vitesses sont déjà atteintes par le D3s dont la cadence va de 9 à 11 images par secondes.
SENSIBILITÉ
L’innovation sensible du D3s est (pour mon usage), une sensibilité vraiment exploitable de 12800 iso. Changer un D300/D300x pour un D3s permet de gagner 3-4 diaph en basse lumière à qualité équivalente.
GAMME OPTIQUE
Tous les nikons de la gamme pro actuelle sont compatibles avec les anciennes optiques AIS, le soucis est qu’avec 12mpix on atteint leur limite de qualité.
NOUVELLES OPTIQUES
Utilisant un 24-70mm f2.8 je suis de mon côté tout à fait satisfait de la qualité des optiques actuelles, évidemment il ne faut pas avoir peur de trainer 3,5kg (boitier + objectif), ainsi la qualité de ce zoom est bien supérieure à feu les focales fixes (dont un 24mm AFD f2.8) que j’ai utilisé par le passé, notamment avec une distorsion vraiment très faible dès 24mm.
Le 70-200 2,8 de la marque est également excellent, j’ai eu l’occasion de le tester à 2,8, quand aux optiques supérieures, ma foi, elles ne sont pas dans ma partie et j’ignore tout de leur qualités.
OBJECTIFS PROCHE DE LA QUALITÉ LEICA
Nikon pourrait sans problème fabriquer d’aussi bons objos que les Leica, le seul frein en est le coût de fabrication et donc de vente. Fabriquer des objectifs fabuleux n’a pas d’intérêt pour eux s’ils sont trop chers pour être commercialisés.
Il y a quelques années, un Leica M6 équipé d’un 50 f2 en main j’avais lorgné du côté des 35mm Leica, le35 f2 valait bien 5 X le prix d’un 35mm f2 Nikon, tel budget pour un écart de performances somme toutes modeste, réduit drastiquement le nombre des clients potentiels.
De mon côté j’étais donc gentiment retourné à mon 35mm f2 AIS et son encombrant mais efficace F801s. Voir mon expo réalisée avec ce couple sur http://www.dreamdomain.org.
ÉVOLUTION LOGIQUE DE LA GAMME NIKON
D3, D3x, D3s, D700, D700x (?), D700s, D300, D300s.
J’attends le D700s qui semble être dans la continuée logique du mode d’évolution de nikon, embarquant dans quelques mois un traitement d’image identique au D3s dans un boitier plus abordable. Tout en relativisant, mon « vieux » D300 à déjà dépassé les qualités des différents argentiques que j’ai possédé.
Nul doute que le Nikon D800 ne verra finalement le jour que dans quelques années, avec le prochain grand changement de générations et l’arrivée du Nikon D4, d’ici là les performances techniques, actuellement largement au delà de ce qu’on avait en argentique auront encore franchis quelques marches vers l’excellence.
Quand à la vidéo, désormais dans l’air du temps, elle équipera sans doute toutes les prochaines générations, pour le plus grand plaisir des photographes-vidéastes.
cordialement
http://www.dzpictures.com
bonjour
pas mal comme commentaire…
et on reste dans les rumeurs….depuis longtemps!
et j’attends un éventuel D700s….pour:
des progrès en basse lumière
le mode silencieux..
et ne pas acheter le D3s trop cher!!
et trop…lourd
par contre si Nikon passe au viseur 100/100
le boitier risque de ne pas ètre le mm
donc un nouveau numéro
mais ce que j’en dis…..
Bonsoir DreamZ,
Je vous remercie pour votre réponse et j’aimerais préciser mon point de vue.
1) En ce qui concerne la sensibilité, je sais bien que le D3 et le D3s (encore plus pour ce dernier) sont des boîtiers extrêmement sensibles. Mais comme nous parlions du D800, éventuel successeur du D700, je me référais à ce type d’appareil et non aux appareils professionnels de niveau supérieur (D3 et autres D2x). Le D700 est lui aussi très sensible et c’est tant mieux. Mais je rêve d’un capteur 24 x 36 de 18 MP doté de la même sensibilité que celle du D700. Bref, un D700 avec moitié plus de résolution. C’est tout ce que je demande.
2) En ce qui concerne la vitesse, même raisonnement : nous parlions d’un successeur éventuel au D700. Or, ce dernier n’est pas doté du même buffer que le D3 et ne bénéficie pas du même nombre d’images par seconde (5 seulement contre 9 pour le D3 hors poignée d’alimentation). J’émets le souhait que le D800 accède à la même vitesse que le D3 et soit doté du même buffer.
3) Pour ce qui est de la qualité des optiques, trois facteurs doivent être pris en considération dans la comparaison entre marques (hors la question de l’autofocus et de la motorisation, sur laquelle Nikon a porté ses efforts avec succès depuis 15 ans) :
a) La formule optique. Celle-ci est tombée en règle générale dans le domaine public. La différence ne se fait donc pas à cet endroit.
b) La qualité du montage et du centrage des lentilles. Je suis sûr que Nikon est capable de faire aussi bien que Leica.
c) Reste enfin la qualité primordiale qui est la qualité du verre. Sur ce point, vous avez raison : tout est une question de prix. Et là il faut bien reconnaître que les utilisateurs que nous sommes divergeons. Personnellement, je pense qu’une optique de qualité supérieure n’a pas de prix. Je suis prêt à mettre 3000 euros dans une focale fixe pour accéder à la qualité d’image de Leica. Il est vrai que le public de Nikon n’y est pas prêt. C’est tout à fait exact. Mais je pense que le public a tort. J’étais nikoniste avant de passer chez Leica. Je ne le regrette pas d’avoir changé. Avec Leica, j’ai découvert ce qu’il pouvait y avoir de divin dans une image exceptionnelle. Il y a une clarté – divine, donc – dans une image Leica qu’il n’y aura jamais chez Canon ou Nikon. C’est regrettable. La qualité du verre y est pour beaucoup. C’est pour moi primordial, peut-être parce que je suis descendant d’un ouvrier verrier. C’est la quantité de silice qui est en cause. Leica me fournit cette qualité, pas Nikon.
4) Ce qui est regrettable en définitive, c’est que Nikon fabrique de meilleurs boîtiers que Leica, Canon, Sony ou Pentax. Rien que la vision dans le viseur est un délice. Et il y a l’autofocus, remarquable. Et la mesure matricielle de la couleur. Etc. Nikon est incontestablement le leader des boîtiers 24 x 36. Je rêve donc d’une association entre les deux marques : Nikon pour les boîtiers, Leica pour les objectifs (avec la motorisation autofocus de Nikon). Sony l’a bien fait avec Zeiss. Pourquoi pas Nikon avec Leica ? Je lance l’idée. On verra bien ce qu’il adviendra de cette bouteille à la mer.
5) Vous dites : « Il y a quelques années, un Leica M6 équipé d’un 50 f2 en main j’avais lorgné du côté des 35mm Leica, le35 f2 valait bien 5 X le prix d’un 35mm f2 Nikon, tel budget pour un écart de performances somme toutes modeste, réduit drastiquement le nombre des clients potentiels. »
Eh bien je suis en total désaccord avec vous : la différence de rendu d’image entre le 1,8/50 de Nikon et le 2/50 de Leica est ENORME. Si bien que le rapport qualité – prix du 50 mm de Leica est très supérieur à celui du 50 mm de Nikon. Payer 175 euros le 50 mm de Nikon, c’est très cher par rapport aux 1000 euros du 50 mm de Leica. Et je ne parle pas des 35 mm asphériques de la nouvelle génération de Leica, qui surclassent tout ce qui se fait de mieux chez les concurrents toutes focales confondues. Non, croyez-moi, il y a un monde entre Nikon et Leica.
De surcroît, je crois savoir que les lentilles du 50 mm de Nikon sont en plastique, contrairement à celles du 50 mm de Leica, le but de la marque japonaise étant de produire un 50 mm très économique et donc concurrentiel. C’est le nivellement par le bas. Conséquence : en cas de chaleur excessive, les lentilles se déforment ou se déplacent, même de manière infinitésimale, et cela nuit évidemment à la qualité des images. Toutes ces déformations dues à l’usure du temps et au climat ne sont évidemment jamais présentes dans les objectifs neufs donnés par la marque pour les tests des journaux et des grandes surfaces. Les tests sont donc faussés.
Alors je demande à Nikon non pas un zoom (trop lourd, attirant la poussière sur le capteur et nécessairement moins performant qu’une focale fixe), mais deux ou trois focales fixes de grande qualité.
Chez Nikon, le 180 mm ED est un objectif de qualité comparable aux optiques de Leica. Je crois savoir que le nouveau 60 mm (un AF-S ultra rapide) est aussi très bon, quoique je ne l’aie pas essayé. Mais l’ouverture est limitée à 2,8 et le mode macro ne m’intéresse guère. Enfin, le 2,8/105 micro est excellent lui aussi. Hormis ces trois objectifs, rien ne vaut Leica ou Zeiss (je laisse de côté les objectifs à décentrement). Il manque en particulier une batterie de grand angles de qualité similaire aux asphériques de Leica. Alors, faut-il se résoudre à acquérir un boîtier Nikon pour utiliser des optiques Leica R ou Zeiss et délaisser ainsi le mode autofocus dont la marque japonaise est pourtant le leader mondial incontesté avec son collimateur ultra rapide à 1005 points ? C’est vraiment dommage.
Bien cordialement.
Bonjour,
Merci pour vos remarques
A440
Les D300 et D700 partagent le même boitier pour deux viseurs différents, nul doute que celui-ci évolue un peu lors du changement de numéro pour le Nikon D800.
Pour ce qui est des rumeurs, nous sommes plutôt dans une approche réfléchie de l’évolution de la gamme.
Amaphot, point 5
Pour avoir démonté plusieurs objectifs nikon « de base » tels qu’un 50 AF et un 50 série E, je n’y ai jamais vu de lentilles en plastique 🙂
Pour le reste, un objectif de base à tarif modéré et ciblant le grand publique est forcément en deçà de la gamme professionnelle, conçue pour barouder dans des conditions extrêmes.
En conclusion, la gamme Nikon est somme toute très hiérarchique.
Pour ce qui est de l’absence d’autofocus avec des objectifs Zeiss ou leica R, ça n’est à mon avis pas un problème. L’intérêt de ces focales extrêmes est leur qualité à pleine ouverture, dans ces cas la la zone de mise au point étant (excepté à l’infini bien sur) extrêmement réduite, on s’en sort dans tous les cas mieux en faisant la chose à la main, qu’en laissant faire l’appareil.
C’est du moins ce que j’ai constaté sur mon D300.
Exemple à F2 avec mon vieux 35mm AI-S manuel http://www.dzpictures.com/2009/11/07/ernesto/
Pour le reste, Time will tell.
Cordialement
Toc toc toc…
pourquoi vouloir absolument couler l’initiative vidéo sur DSLR.
que ceux qui veulent absolument un reflex photo only fassent preuve d’ouverture et de compréhension envers les spécimens de mon genre qui ont besoin de tâter des deux parties : vidéo et photo.
cet été, j’ai eu beaucoup de mal à hisser mon matériel photo+vidéo, dans les coins ou je traine.
n’a ton pas le droit de s’intéresser au deux techniques.
puis j’ai lu plus haut qu’on veut pourquoi pas payer plus cher et sacrifier les zoom pour des focales fixes…
à ce compte là autant investir dans la série D3s ou plus… et ne pas gâcher l’intérêt pour ceux qui espèrent une qualité pro à budget amateur…
désolé, j’ai pas pu m’empêcher.
Tout à fait d’accord, d’autant que la vidéo sur Reflex, si on parvient à en maîtriser les contraintes, peut-être d’une qualité époustouflante.
Désolé, dom, de vous décevoir, mais il n’y aura jamais de qualité pro à budget amateur. Si c’était possible, j’en serais le premier ravi. La qualité supérieure a toujours un prix : ce n’est pas une question de snobisme, mais de rareté et de qualité des matériaux, qui demandent davantage de travail.
Pour le reste, n’importe quel ingénieur opticien vous démontrera que la focale fixe sera toujours supérieure au zoom. Comparez les tests du 24-70/2,8 et du 85/1,8 chez Nikon ou chez Canon et vous constaterez la même chose. Cela étant, je respecte les vœux de chacun. Vous voulez de la vidéo, soit. Mais j’ai tout de même bien le droit d’exprimer les miens, de vœux : je veux de la QUALITE OPTIQUE à la place des gadgets électroniques. C’est MON désir de consommateur et je l’exprime. Faites-vous preuve de compréhension envers mes arguments ? Il ne me semble pas. Vous exprimez vos vœux, souffrez que j’exprime les miens, même s’ils ne sont pas identiques aux vôtres.
Quand Dom parle de qualité pro, je pense qu’il parle de la gamme « amateur expert » objet de cet article et dont font partie les D300, D300s, D700 et les futurs D800… où l’on n’est pas dans les tarifs d’un D3s ou D3x.
Aujourd’hui avec des produits tels que DXO, on obtient un rendu de qualité Pro sur beaucoup d’optiques de gamme modeste.
La grande différence reste et restera à mon avis aux grandes ouvertures.
Si ça vous intéresse on peu préparer un article de test d’optiques, pour montrer la différence de rendu des optiques avec des images plutôt que des mots.
Rien n’empêche d’aborder également le plaisir d’utilisation des belles optiques.
cordialement
Personnellement, j’ai revendu mon matériel vidéo, trop lourd et imposant une préparation aux tournages qui nuisent à la spontanéité.
cette « niche » video DSLR, me séduit depuis le début, et je me prends a rêver d’un D800 ou 700X, avec lesquels je pourrais réaliser des séquences vidéos plus spontanées, tout en contuinant ma progression photo.
Effectivement, je n’ai pas le background de certain, mais peu importe. ce qui m’étonne, c’est que, contrairement au domaine professionnel de la vidéo, les pro photo sont bien souvent les plus fermés aux nouvelles tendances. c’est certainement la raison pour laquelle les ingénieurs n’implémente des fonctions sur les boitier pro, qu’après que celle ci soient usitée par les amateurs. c’est le cas de cette fonction vidéo, sur le nouveau D3s, toujours en 720P, car considérée comme ‘accessoires » par les PRO. le problème, c’est qu’un ami photographe, très PRO, ayant investi dans un D3s, viens maintenant me demander ce que j’en pense, et s’il va pouvoir réaliser quelques séquences de vidéo HD… malheureusement la vidéo sur cet appareil pro est un parent pauvre, avec du 720P, un rolling shutter digne du D90… et en rien comparable à ce qui se fait chez canon (7D ou 5DMII).
Je n’ai rien contre l’avis de chacun, mais quand je lis parfois dans les avantages/inconvénients la fonction vidéo cité en argfument « contre »… je ne vois pas en quoi cela fait avancer… que l’on me parle de sensiblité, de taille de photosites ou de poids de fichier RAW, je veux bien… mais la fonction vidéo n’enlève en rien la potentialité de ces boitiers.
Et puis, finalement, que ceux qui désirent un boitier puriste et professionnel sans vidéo s’oriente vers les boitiers pros, justement, ils en auront pour leur pognon !
j’ai entendu le même débat il y a quelques années, au sujet de la vidéo HD vs DV, et même si le début fut laborieux (HDV, 720P progressif/entrelacé..etc) on arrive quand même à délivrer aujourd’hui des petites caméra H264, sur disque dur, sans bande, donc sans usure… qui dépassent la qualité DV de l’époque… et merci à ceux qui ont crus en cette technologie qui a eu quelques détracteurs.
je n’ai rien contre amaphot, pertinent sur tous ces avis, très documenté et compétent, sauf pour cette énième prise de position contre la vidéo qui exclu de fait, les individus comme moi de la secte photomaniaque.
je comprendrai s’il s’agissait de critiquer une fonction Mp3 ou un GPS sur l’afficheur du DSLR (encore… quoique… 🙂 ), mais cette fonction vidéo sur DSLR… J’Y TIENS !!!
sans rancune