(Les aventures de Fred, Arno & Julia en Italie)
Conte en V épisodes écrit, réalisé et interprété par
– Fred, le Vieux B.E.
– Arnaud, le pauvre affamé
– Giulia, la petite italienne.
Episode III : dimanche 9/11 BORD DE MER & MONTE CUCCO (Si vous avez manqué l’épisode II, c’est ici, pour commencer par le Ier épisode, c’est là).
Dimanche.
Un bon café au lit, selon la tradition italienne.
Et en plus hier on a bien fait les courses pour nourrir notre petit affamé.
Jambon de Parme et de Modène, saucisson de Félino, une sélection de fromages de vache et de brebis, beurre, confiture et miel pour le petit déj d’Arno et chocolat au lait pour le Vieux B.E.
Et naturellement un bon stock de bières. A chacun les siennes. (Et la seule que j’avais réservée pour moi, je n’ai pas eu le temps de la boire!)
Aujourd’hui je vous emmène grimper sur les falaises qui dominent la mer !
Arno, rien de bizarre en conduisant la voiture ?
Non, elle se porte bien. Pourquoi ?
Rien, il y a juste un pneu à plat !
Déjà que je n’étais pas en forme ce matin, le changement de roue n’a pas arrangé les choses.
Ça va? Si tu n’es pas bien reste à la voiture.
Hors de question, c’est rien !
Je tremble déjà pendant la descente en rappel.
Mais 100 mètres de traversée au bord des vagues (magnifique, à refaire mille et une fois) déclenche la panique et les larmes !
Je ne vois plus rien et je glisse comme une idiote sur la roche mouillée et je ripe sur la corde, qui me laisse une jolie brûlure sur le bras.
C’est rien !
Et le bon Vieux B.E. expérimenté assure et rassure.
On arrive à la fin et la petite grimpette entre le bleu de la mer et le bleu du ciel est parfaitement réussie !
Réputation oblige : on ne part pas sans une petite bière et un casse-croûte au sortir de la voie .
Contente, malgré la honte pour ma réaction qui m’a finalement vidée de toutes mes énergies.
L’après-midi on décide de faire un état des lieux à Monte Cucco.
J’attends tranquillement dans les buis pendant que les 2 fous se lancent sous les derniers rayons du soleil sur la grande voie du monolithe, équipée à l’ancienne (Per Elisa, 6a; secteur du Campanile e Placca del Polpaccio).
J’appelle maman, j’appelle ma grand sœur, j’appelle une copine et j’organise la soirée avec le reste du club en déplacement. Je ne sais plus quoi faire et je commence à me dire que je vais revenir à la voiture (ça caille !) mais j’entends déjà un bruit de ferraille et des chants qui s’approchent dans la nuit.
Heureusement, j’ai dit aux autres de ne pas nous attendre.
À nouveau, nous filons tout droit à travers les ronces pour arriver à la voiture.
En fait il fallait équilibrer les griffures sur les jambes, autrement c’est pas beau.
Maman, ne t’inquiète pas. On ne grimpe pas la nuit nous. On ne fait rien de dangereux et je ne vais pas me blesser !
Julia ! tes jambes !!
Ouh là là, qu’est ce que tu as fait à ton bras ?!
Pas grave, c’est rien !
(Mais la nuit c’était dur de dormir)
Pour apaiser les esprits il n’y a rien de mieux qu’un bon repas en bord de la mer avec les autres, le tout bien arrosé de vin du pays.
Et avant d’aller nous coucher on se donne rendez-vous pour le lendemain matin à Monte Cucco.
Eh, les garçons, d’abord il faut réparer le pneu !
Et toi, tu passes à la pharmacie aussi !
Oui Papa Arno, je passe à la pharmacie aussi.
A suivre… Escalade à Finale Ligure, épisode IV
Alors Giulia , est-ce que tu es passée à la pharmacie ?? dis donc vous avez pas mal picolé pendant ce séjour, remarque ça aide à oublier les petits bobos !!!
photos très sympas… d’ailleurs il y en a certaines de Fred que je n’ai pas dans mon album, comment ça se fait ??
bisous à toi et à ton affamé
à bientôt muriel
Bien sur que je suis allée à la pharmacie! Et grâce à une bonne
quantité de pansements spéciaux pour brûlures aujourd’hui on ne voit
presque plus rien!
Pour les photos, je ne sait pas si Fred en a caché certaines mais il
ne se laisse pas prendre facilement(No Pictures), on donc puisé dans
les archives d’Arno pour quelques unes des vignettes de présentation
des protagonistes.
à bientôt